A la fin du 19eme siècle, le cheval de trait avait une vocation principalement agricole et au lendemain du deuxième conflit mondial, il devint une source protéique de choix et achalanda les étales de boucherie. Ce ne fut pas son unique destin, fort heureusement. Même si le nombre de têtes entama une décroissance fulgurante, il garda dans nos forêts un débouché de premier plan. Il devint cheval débardeur, en même temps que les élevages lui gardent une destinée alimentaire.
Mais en quelques décennies, la mécanisation va trouver une place privilégiée dans les travaux en forêts, aidée sans doute par les choix politiques et les lobbies. A nouveau, le cheval s’est vu poussé vers la sortie. Qu’à cela ne tienne ! Aujourd’hui, le cheval de trait sort du bois et se voit cheval de loisir ou de compétition en attelage, mais aussi comme auxiliaire dans divers travaux urbains ou environnementaux. Il a aussi retrouvé une place en maraîchage ou en tant que cheval de transport.